La Cachaça : Quid d'un accord bilatéral France Brésil pour protéger l'appelation CACHACA?

La Cachaça : Quid d'un accord bilatéral France Brésil pour protéger l'appelation CACHACA?

La cachaça, cette eau-de-vie emblématique du Brésil, représente bien plus qu'une simple boisson alcoolisée. Véritable symbole de l'identité culturelle brésilienne, elle incarne des siècles de tradition et de savoir-faire artisanal.

Produite exclusivement à partir de jus de canne à sucre fermenté, la cachaça se distingue fondamentalement du rhum par ses méthodes de production et son terroir d'origine unique.

Cependant, au-delà de sa dimension culturelle, la cachaça fait aujourd'hui l'objet d'enjeux géopolitiques et commerciaux majeurs liés à la protection de son appellation d'origine.

Dans un monde globalisé où les produits traditionnels font face à la contrefaçon et à
l'usurpation de leurs dénominations, la protection des appellations d'origine contrôlée
devient cruciale pour préserver l'authenticité et la qualité des produits.

La cachaça n'échappe pas à cette problématique, d'autant plus que sa popularité internationale ne cesse de croître, notamment grâce au succès mondial de la caïpirinha.

Cette reconnaissance internationale soulève des questions complexes concernant les accords commerciaux bilatéraux, les négociations multilatérales et les réglementations nationales qui encadrent la production et la commercialisation de cette boisson traditionnelle.

L'analyse de la protection internationale de la cachaça révèle un paysage contrasté, où
certains pays ont déjà reconnu officiellement cette appellation d'origine, tandis que
d'autres, notamment en Europe, maintiennent encore des réticences liées à des
considérations économiques et commerciales.

Cette situation a des implications directes sur le contenu des bouteilles commercialisées dans différents marchés, créant parfois des confusions pour les consommateurs et des défis pour les producteurs brésiliens cherchant à exporter leur savoir-faire authentique.

La Cachaça : Une Identité Brésilienne Protégée par la Loi


L'histoire de la cachaça remonte aux premiers temps de la colonisation portugaise du
Brésil, entre 1532 et 1600, dans les régions de São Paulo et Pernambouc [1]. Cette boisson
spiritueuse est née dans les moulins à sucre (engenhos) où les esclaves découvrirent que le
jus de canne à sucre fermenté pouvait être distillé pour produire un alcool puissant.

Contrairement au rhum des Caraïbes, qui utilise principalement la mélasse comme matière
première, la cachaça est exclusivement produite à partir du vesou, le jus frais de canne à
sucre, ce qui lui confère ses caractéristiques organoleptiques uniques.

La protection légale de la cachaça au Brésil s'est formalisée avec le décret 4851 de 2003,
dont l'article 92 établit une définition précise et exclusive [2].

Selon ce texte fondamental, "Cachaça est la dénomination typique et exclusive de l'eau-de-vie de canne à sucre produite au Brésil, avec un titre alcoométrique de 38 à 48% en volume, à 20°C, obtenue par la distillation de moût de canne à sucre fermenté aux caractéristiques sensorielles particulières, avec l'ajout de sucres jusqu'à six grammes par litre, exprimés en saccharose."

Cette définition légale a été complétée par l'Instruction normative n° 13/2005, qui constitue
le texte réglementaire de base émis par le gouvernement brésilien pour discipliner la
production et la vente de cachaça [3].

Ce règlement technique établit une distinction claire entre la cachaça proprement dite et l'aguardente de canne, cette dernière pouvant titrer jusqu'à 54% d'alcool en volume et être produite par distillation simple du jus de canne à sucre ou par distillation du moût fermenté.

La spécificité de la cachaça réside non seulement dans sa matière première exclusive, mais
également dans ses méthodes de production traditionnelles qui privilégient la distillation
du coeur de chauffe, la partie la plus noble de la distillation.

Cette approche artisanale transmise de génération en génération, permet de préserver les arômes complexes et les caractéristiques sensorielles qui distinguent la cachaça des autres spiritueux à base de canne à sucre. Le Brésil compte aujourd'hui plus de 40 000 producteurs de cachaça, dont seulement 5 000 environ sont officiellement enregistrés, témoignant de l'importance de cette tradition dans l'économie rurale brésilienne [4].

Chronologie de la Protection Internationale par Pays

Les États-Unis : Le Premier Accord Bilatéral Historique (2012)

Le 9 avril 2012 marque une date historique dans la reconnaissance internationale de la
cachaça [5]. Ce jour-là, les États-Unis et le Brésil ont conclu un accord bilatéral
révolutionnaire qui constitue la première reconnaissance officielle de l'appellation cachaça
par une puissance économique majeure. Cet accord, négocié entre le représentant au
Commerce extérieur américain Ron Kirk et le ministre du Commerce extérieur brésilien
Fernando Pimentel, établit un principe de réciprocité commerciale particulièrement
équilibré.

L'accord prévoit que le Bureau de taxation des alcools et tabacs des États-Unis (TTB -
Alcohol and Tobacco Tax and Trade Bureau) reconnaisse officiellement que la cachaça est
l'appellation d'un produit exclusivement importé du Brésil [6]. En contrepartie, le Brésil
accorde une protection similaire au bourbon et au whisky du Tennessee, reconnaissant ces
appellations comme exclusivement américaines. Cette réciprocité illustre parfaitement la
philosophie des accords commerciaux bilatéraux, où chaque partie protège les produits
emblématiques de l'autre.

L'importance de cet accord dépasse largement le cadre symbolique. Sur le plan
commercial, il permet aux producteurs brésiliens de cachaça d'accéder au marché
américain avec une protection légale contre l'usurpation de leur appellation.
Concrètement, cela signifie qu'aucun producteur américain ou tiers ne peut légalement
commercialiser un spiritueux sous le nom de "cachaça" s'il n'est pas produit au Brésil selon les normes brésiliennes. Cette protection s'étend également aux dérivés de l'appellation, garantissant une protection complète de l'identité du produit.

Il convient de noter que les États-Unis adoptent une approche exclusivement bilatérale
pour la protection des appellations d'origine, contrairement au système multilatéral
européen.

Cette particularité explique pourquoi des appellations comme "champagne de
Californie" restent autorisées aux États-Unis, malgré les protestations françaises. Dans ce
contexte, l'accord sur la cachaça représente une victoire diplomatique et commerciale
significative pour le Brésil, d'autant plus que les États-Unis constituent l'un des principaux marchés d'exportation pour les spiritueux brésiliens.

La décision de Trump d'augmenter de 50% les droits d'importation des cachaças à partir du 6 aout 2025 impactent terriblement les producteurs brésiliens qui se détournent à d'autres marchés.

Autres Reconnaissances et Négociations en Cours

Bien que l'accord avec les États-Unis constitue le précédent le plus documenté et le plus
significatif, le Brésil poursuit activement ses efforts de reconnaissance internationale de la
cachaça dans d'autres juridictions. Ces démarches s'inscrivent dans une stratégie globale
de protection de la propriété intellectuelle et de promotion des exportations brésiliennes.

Les négociations avec d'autres partenaires commerciaux suivent généralement le modèle
établi avec les États-Unis, privilégiant les accords de réciprocité où le Brésil reconnaît en
échange les appellations d'origine de ses partenaires. Cette approche pragmatique permet
de créer un réseau de protection mutuelle qui bénéficie à tous les signataires, tout en
respectant les spécificités juridiques et commerciales de chaque pays.

L'Institut Brésilien de la Cachaça (IBRAC), créé en 2009, joue un rôle central dans ces négociations internationales [7].

 Cette organisation professionnelle coordonne les efforts de promotion et de protection de la cachaça à l'échelle mondiale, travaillant en étroite
collaboration avec les autorités brésiliennes pour identifier les marchés prioritaires et
négocier les accords de protection. L'IBRAC a également institué la Journée nationale de la
cachaça le 13 septembre, date qui commémore la légalisation de la production de cachaça
en 1661, après la célèbre Révolte de la Cachaça de 1660 [8].

L'Europe et la France : Un Défi Géopolitique et Commercial

L'Accord UE-Mercosur : Une Solution en Attente de Ratification

Le 28 juin 2019 représente une date charnière dans les relations commerciales entre
l'Union européenne et l'Amérique du Sud [9]. Ce jour-là, après plus de vingt années de
négociations complexes, l'UE et les pays membres du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) sont parvenus à un accord commercial historique qui prévoit entre autres dispositions, la protection mutuelle des indications géographiques. Cet accord constitue potentiellement la clé de voûte de la reconnaissance européenne de la cachaça.

L'accord UE-Mercosur prévoit explicitement que "l'UE protégera quant à elle les
dénominations de produits traditionnels du Mercosur, tels que la 'Cachaça', une eau-de-vie
brésilienne" [10]. Cette protection s'inscrit dans un échange équilibré où le Mercosur
s'engage à protéger 357 indications géographiques européennes, incluant des produits
emblématiques comme le jambon de Parme, le champagne, le Porto ou le whisky écossais,
tandis que l'UE reconnaîtra 220 indications géographiques du Mercosur.

Cependant, malgré la conclusion des négociations en 2019, cet accord n'a toujours pas été
ratifié par les parlements européens et du Mercosur. Cette situation de blocage maintient la
cachaça dans un vide juridique en Europe, où elle continue d'être traitée comme un
spiritueux générique plutôt que comme une appellation d'origine protégée. Les
implications de ce retard sont considérables pour les producteurs brésiliens qui souhaitent
exporter vers l'Europe, marché représentant plusieurs centaines de millions de
consommateurs potentiels.

Les Raisons Complexes du Retard Européen

L'absence de reconnaissance européenne de la cachaça ne relève pas du hasard, mais
s'explique par une combinaison de facteurs économiques, politiques et réglementaires qui
illustrent la complexité des négociations commerciales internationales.

Le premier obstacle réside dans la concurrence directe avec l'industrie européenne du
rhum, particulièrement développée en France avec les rhums des départements d'outremer
(Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion).

L'industrie française du rhum agricole, qui bénéficie d'appellations d'origine contrôlée strictement protégées, craint qu'une reconnaissance de la cachaça ne crée une confusion sur le marché européen et n'affaiblisse la position concurrentielle des rhums français [11].

Cette préoccupation est d'autant plus légitime que la cachaça et le rhum agricole partagent certaines similitudes dans leurs méthodes de production, tous deux étant élaborés à partir de jus de canne à sucre frais.

Les enjeux douaniers et d'étiquetage constituent un second niveau de complexité.

Actuellement, dans l'Union européenne, la cachaça est souvent classée dans une dénomination typique de la boisson traditionnelle brésilienne née dans les moulins à sucre des siècles passés, tout en établissant que le terme "cachaça" peut avoir différentes significations selon le contexte dans lequel il est appliqué.

Cette reconnaissance nuancée témoigne de l'évolution progressive de la position uropéenne, sans pour autant constituer une protection légale complète.

Implications pour les Producteurs et Consommateurs

Cette situation juridique ambiguë crée des défis considérables tant pour les producteurs
brésiliens que pour les consommateurs européens.

Du côté des producteurs, l'absence de protection de l'appellation en Europe limite leurs possibilités de différenciation sur le marché et les expose à la concurrence de produits qui pourraient usurper la dénomination cachaça sans respecter les standards de production brésiliens.

Pour les consommateurs européens, cette situation génère une confusion potentielle dans
l'identification et la compréhension du produit.

Sans protection légale de l'appellation, rien n'empêche théoriquement qu'un spiritueux produit en Europe à partir de mélasse de canne à sucre soit commercialisé sous une dénomination proche de "cachaça", créant une tromperie sur l'origine et la qualité du produit.

Cette problématique souligne l'importance des indications géographiques protégées comme outils de protection des consommateurs et de préservation de l'authenticité des produits traditionnels.

L'enjeu dépasse largement le cadre commercial pour toucher aux questions de patrimoine
culturel et de diversité des terroirs. La cachaça représente un savoir-faire traditionnel
brésilien vieux de plusieurs siècles, intimement lié aux conditions climatiques, aux variétés
de canne à sucre et aux techniques de production spécifiques du Brésil.

Sa protection en Europe contribuerait à préserver cette diversité culturelle et à garantir aux consommateurs européens l'accès à des produits authentiques reflétant véritablement leur terroir d'origine. 

Implications pour le Contenu des Bouteilles

Spécifications Techniques Obligatoires

La protection de l'appellation cachaça ne se limite pas à une simple question de
dénomination, mais implique le respect de spécifications techniques strictes qui
garantissent l'authenticité et la qualité du produit.

Ces exigences, codifiées dans la législation brésilienne, définissent précisément ce qui peut légalement porter le nom de cachaça et établissent les standards que doivent respecter tous les producteurs souhaitant utiliser cette appellation.

Le degré d'alcool constitue l'un des critères les plus fondamentaux. La cachaça doit
obligatoirement titrer entre 38% et 48% d'alcool en volume, mesurés à une température de 20°C [13]. Cette fourchette relativement étroite se distingue les sucres naturellement présents dans le jus de canne à sucre fermenté, qui constituent la base même de la production de cachaça.

Ce serait alors un GAME CHANGER pour la cachaça AGUACANA du groupe Bardinet qui vend de la soi disante Cachaça à 37,5 degrés avec 14 millions de bouteilles en Europe et 1 million en France... Aie ça piquerait un peu...

L'origine géographique exclusive constitue sans doute l'exigence la plus fondamentale :
seuls les spiritueux produits au Brésil peuvent légalement porter l'appellation cachaça.

Cette restriction géographique s'accompagne d'une exigence sur la matière première, qui
doit être exclusivement constituée de jus de canne à sucre fermenté, excluant ainsi
l'utilisation de mélasse ou d'autres sous-produits de la canne à sucre.

Cette spécificité distingue fondamentalement la cachaça du rhum traditionnel et justifie sa reconnaissance comme produit distinct.

Variétés et Classifications Autorisées

La réglementation brésilienne reconnaît plusieurs variétés de cachaça, chacune
correspondant à des méthodes de production et de vieillissement spécifiques qui
influencent directement le contenu des bouteilles commercialisées.

La cachaça blanche, également appelée cachaça prata (argent), constitue la forme la plus
pure et la plus traditionnelle du produit. Il s'agit d'un liquide transparent qui sort
directement de l'alambic après distillation et qui est mis en bouteille après un repos
minimum de six mois en cuves d'acier inoxydable.

Cette période de repos permet la stabilisation du produit sans modification de sa couleur ou de ses caractéristiques organoleptiques initiales. La cachaça blanche représente la majorité de la production brésilienne et constitue la base traditionnelle de la caïpirinha.

La cachaça ambrée, souvent désignée sous le terme de cachaça gold, résulte d'un
processus de vieillissement en fûts de bois qui lui confère sa couleur dorée caractéristique
et développe des arômes complexes.

La réglementation brésilienne autorise l'utilisation de plus de trente essences de bois différentes pour le vieillissement, incluant des bois exotiques brésiliens comme l'amburana, le jequitibá, ou le bálsamo, chacun apportant des notes aromatiques spécifiques. Le vieillissement minimum requis est d'un an, mais de nombreux producteurs artisanaux pratiquent des vieillissements beaucoup plus longs, parfois supérieurs à dix ans.

La cachaça arrangée représente une catégorie particulière qui autorise l'ajout d'ingrédients 100% naturels, tels que des épices, des fruits ou des plantes exotiques.

Ces additions doivent respecter des proportions strictes et ne peuvent en aucun cas masquer le caractère fondamental de la cachaça. Cette catégorie permet aux producteurs d'exprimer leur créativité tout en respectant l'authenticité du produit de base.

Contrôle Qualité et Traçabilité

La protection de l'appellation cachaça s'accompagne d'un système de contrôle qualité et de traçabilité qui garantit le respect des normes d'identité et de qualité établies par la réglementation brésilienne. Ce système implique des contrôles à différents niveaux de la chaîne de production, depuis la culture de la canne à sucre jusqu'à la mise en bouteille finale.

Les producteurs de cachaça doivent obligatoirement s'enregistrer auprès des autorités
brésiliennes compétentes et se soumettre à des inspections régulières qui vérifient le
respect des normes de production.

Ces contrôles portent sur la qualité de la matière première, les méthodes de fermentation et de distillation, les conditions de stockage et de vieillissement, ainsi que sur la composition finale du produit. Les analyses chimiques et organoleptiques permettent de vérifier que le produit fini respecte bien les spécifications légales en termes de degré d'alcool, de teneur en sucre et de caractéristiques sensorielles.

La traçabilité constitue un élément essentiel de ce système de contrôle.

Chaque lot de cachaça doit pouvoir être retracé depuis son origine jusqu'à sa commercialisation, permettant d'identifier rapidement tout problème de qualité ou de non-conformité. Cette exigence de traçabilité facilite également les contrôles douaniers lors de l'exportation et renforce la crédibilité de l'appellation sur les marchés internationaux.

Conclusion

L'analyse de la protection internationale de la cachaça révèle un paysage contrasté qui
illustre parfaitement les défis contemporains de la préservation des appellations d'origine
dans un monde globalisé. Alors que certains pays comme les États-Unis ont reconnu dès
2012 l'authenticité et la spécificité de cette eau-de-vie brésilienne, l'Europe maintient
encore une position d'attente qui prive les consommateurs européens d'une protection
légale contre les usurpations d'appellation.

L'accord UE-Mercosur de 2019, bien que non encore ratifié, représente l'espoir d'une
reconnaissance prochaine qui permettrait enfin à la cachaça de bénéficier en Europe du
même statut de protection que celui accordé aux grandes appellations européennes dans
les pays du Mercosur.

Cette réciprocité commerciale et culturelle constituerait un progrès significatif dans la préservation de la diversité des terroirs et des savoir-faire traditionnels.

Les implications de cette protection dépassent largement le cadre commercial pour
toucher aux questions fondamentales de l'authenticité des produits et de l'information des
consommateurs.

Les spécifications techniques strictes qui encadrent la production de cachaça garantissent non seulement la qualité du produit, mais préservent également un patrimoine culturel immatériel vieux de plusieurs siècles.

Dans un contexte où la mondialisation tend parfois à uniformiser les goûts et les productions, la protection des appellations d'origine comme la cachaça constitue un rempart essentiel contre la banalisation des produits traditionnels et contribue à maintenir la richesse de la diversité culturelle mondiale.

QUESTION DU JOUR...

Dans le cadre de la commémoration de 200 ans d'amitiés entre le Brésil et la France, pourquoi ne pas signer une accord bilatéral entre la France et le Brésil, pour protéger l'appelation CACHACA en France?

Présidents Macron et Lula , c'est à vous de Jouer !!!

Les Brésiliens et le cosommateur français ont besoin de vous.

 

Références

[1] Carneiro, H. (2020). Des boissons fermentées amérindiennes à la cachaça et au café: une
brève histoire des boissons au Brésil, de l'époque coloniale à la République. Brésil(s).
Sciences humaines et sociales. https://journals.openedition.org/bresils/6612

[2] Décret 4851 de 2003, Article 92. République fédérative du Brésil.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cacha%C3%A7a

[3] Instruction normative n° IN nº 13/2005. Ministère de l'Agriculture, de l'Élevage et de
l'Approvisionnement du Brésil. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cacha%C3%A7a

[4] Avua Cachaça. (2024). Cachaça & Its History. https://www.avuacachaca.com.br/cachacaits-
history

[5] La Presse. (2012, 9 avril). Bourbon et cachaça désormais protégés au Brésil et aux États-
Unis. https://www.lapresse.ca/vins/autres-alcools/201204/09/01-4513666-bourbon-etcachaca- desormais-proteges-au-bresil-et-aux-etats-unis.php

[6] USTR. (2013). A Toast to Cooperation: Brazilian and U.S. Spirits Exchange.
https://ustr.gov/about-us/policy-offices/press-office/blog/2013/february/Brazilian-USSpirits-
Exchange

[7] Mapa da Cachaça. (2024). Journée nationale le 13 Septembre